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AUBAMEYANG ET LEMINA: TRANSPARENTS EN SÉLECTION

Pierre Emerick Aubameyang et de Mario Lemina, ne sont plus indispensables au sein de l’équipe nationale du Gabon. Ce sont les deux stars des Panthères. Mais leur absence ne se fait plus ressentir. Leur influence sur le jeu a diminué comme une peau de chagrin. Considéré il y a encore quelques années comme le messie du football gabonais, PEA est devenu comme une goutte d’eau dans la mer. Le renard des surfaces de l’Olympique de Marseille n’est plus le Facteur X des Panthères depuis bien longtemps. Lemina a fait rêver plus d’un supporter des Panthères. Aujourd’hui le rêve a viré au cauchemar notamment contre la Mauritanie, où il erré comme une âme en peine. Finalement, ce sont des fausses stars. Une vraie star confirme son statut sur le terrain.

Leur absence n’a pas été ressentie lors du face-à-face amical contre la Guinée

Bien au contraire. Les garçons ont joué face au Sily National comme si une épine avait été enlevée de leur pied. Ils ont joué libérés. Ils ont compliqué la tâche des Guinéens. La combativité qui leur faisait défaut quand Aubameyang et Lemina sont alignés, est revenue. Même Aaron Boupendza, souvent lourd et maladroit, s’est montré très remuant sur son côté.  L’attaquant de Cincinnati a donné du fil à retordre à son vis-à-vis. En jouant avec la main sur le frein, Pierre Emerick Aubameyang et Mario Lemina, sont devenus des poids morts. Pourquoi ces deux éléments qui sont les vedettes des Panthères, se comportent sur le terrain comme bouche trou ? Alors que c’est à eux d’impulser l’élan, de montrer beaucoup d’engagement dans le jeu et de tirer toute l’équipe vers le haut. 
Même si Aubameyang est encore performant en Europe, il est un produit fini pour les  Panthères. Il ne pourra plus réussir avec les Panthères. Il est aujourd’hui sur la pente descendante. Attentiste et nonchalant, Aubameyang ne fait plus peur aux défenseurs adverses africains. Il devient facile à marquer. Et même lorsqu’il obtient une occasion de transformer une occasion nette en but, il rate la cible. On a du mal à reconnaître celui qui était la terreur des défenses espagnoles il y a seulement un an. 


Virevoltant sur les pelouses européennes, Aubameyang est fantomatique avec la sélection gabonaise. 

Mario Lemina a toujours joué les pieds au Gabon, mais le cœur en Europe. A part sa prestation historique de Bouaké, où les Gabonais avaient disposé des Eléphants de Côte d’Ivoire, il n’y a que des regrets et des prestations en demi-teinte à mettre à son actif. Très bon en Premier League, grâce à sa clairvoyance et à son abattage au milieu de terrain, il est méconnaissable et quand il porte le maillot des Panthères. Lemina a deux identités. Celle du continent européen où il fait des misères à ses adversaires et celle du continent africain. Il a deux personnalités. Performant en Europe, il joue avec la peur au ventre en équipe nationale gabonaise. Surnommé l’homme des cuisses, la plaque tournante de Wolverhampton a multiplié les contre-performances au point que l'on se demande à quoi cela sert encore de continuer à le convoquer en sélection. 
Denis Bouanga, qui était une coqueluche dans le cœur des supporters des Panthères à ses débuts en équipe nationale, est devenu l’un de ses maillons faibles. A Nouakchott, il a été à juste titre, le joueur que Patrice Neveu a sorti après le carton rouge écopé par le portier Jean-Noël Amonome. 
Jim Alevinha, était créatif lors de ses premières apparitions sous le maillot de la sélection, mais son jeu s’est étiolé au fil de ses sorties en Afrique. 

Tous ces binationaux sont en demi-teinte  quand ils portent nos couleurs. Comment expliquer cette situation ? Pourquoi jouent-ils sans la détermination qu’ils ont avec leurs clubs ? Pourquoi font-ils comme si leur place en équipe nationale est un titre foncier ? Parmi les binationaux, Antony Oyono apparaît comme une exception, mais pour combien de temps ?

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